Traumavertissement : esclavage, Shoah
Dans son article « Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture », le professeur de littérature comparée Colin Davis théorise la posture de « revenant » des auteurices-témoins de la Shoah. Essentiellement, propose-t-il : « Le problème esthétique de la littérature de l’holocauste est toujours déjà lié à une question éthique : comment communiquer, sous quelle forme raconter, une expérience peu susceptible d’être comprise par les lecteurs1? » Face à ces problèmes d’énonciation, le·a revenant·e est donc une entité paradoxale à la fois sortie de son expérience traumatisante et prise dans le souvenir de cette dernière. Le roman Beloved (1989) de Toni Morrison (1931— ) se déroule à Cincinnati au lendemain de la guerre de Sécession américaine. Plusieurs personnages, nommément Sethe et Paul D, sont hantés par leurs années d’esclavage au Bon Abri. Le traumatisme se manifeste dans son paroxysme lorsque Sethe commet un infanticide et assassine sa jeune fille Beloved. S’il n’est pas question d’auteurices-témoins ni de l’holocauste ou de l’écriture du « corps concentrationnaire », il semble que la littérature des sociétés post-esclavagistes tente aussi de raconter ce qui est foncièrement incommunicable : « Bien qu’écrits par un rescapé […] [les mots] ne disent pas le contenu de l’expérience concentrationnaire vue du dedans du corps supplicié car cette expérience-là n’a pas de mots pour se dire2. » Ainsi, il s’agira de démontrer comment la figure du revenant se manifeste par l’intermédiaire des personnages de Sethe, de Paul D et de Beloved dans le roman éponyme. Les principales caractéristiques de la « revenance » évoquées seront l’impossibilité de revenir, l’expérience prolongée de la mort et la distance avec l’expérience traumatisante.
1. La figure du revenant ne revient pas.
D’abord, le seul terme de revenant implique ipso facto l’action de « revenir » ; après une longue séparation, d’un autre monde, de « l’au-delà », etc. Selon Davis, cependant, les revenant·e·s sont contradictoires : « Qu’est-ce qu’un revenant ? C’est évidemment une personne qui revient ; mais c’est aussi un fantôme, une apparition. C’est donc en un sens une personne qui ne revient pas parce qu’elle n’en est plus capable3. » Le·a revenant·e semble avoir réintégré sa vie, mais quelque chose — le souvenir, peut-être — le·a retient dans le milieu d’abjection laissé derrière. Iel n’est plus « capable » de revenir entièrement, se situant en deux lieux à la fois, dans le passé traumatique et dans le présent, comme si une scission du corps et de l’esprit s’était opérée. Le problème de cette incapacité se pose clairement lorsque, comme le dit Morrison : « Beloved […] is a story about something no one wants to remember : “The characters don’t want to remember, I don’t want to remember, black people don’t want to remember, white people don’t want to remember4.” » En ce sens, Sethe, Paul D et Beloved sont sans cesse forcé·e·s de se souvenir par ce retour impossible, par cette volonté impérative d’oublier. Pour Sethe et Paul D, il s’agit des humiliations endurées dans le Sud esclavagiste et pour Beloved, il s’agit de son propre meurtre.
Au sein de l’œuvre de Morrison, il est difficile de nommer ce lieu auquel Sethe et Paul D tentent de revenir. L’endroit d’où iels viennent, à n’en pas douter, est leur ancienne vie d’esclavage, principalement au Bon Abri. Nés en asservissement, les deux personnages n’ont aucun « chez-eux » (pays d’origine, ville natale ou maison familiale) à regagner après 1865 : « the narrative of Beloved registers the yearning for a connection with an unknowable and unfathomable past and its revival as the substance of a claim by the individual for self-worth5. » C’est bien cette absence, ou plutôt l’oubli, d’un passé préesclavagiste que décrit ici David Whitehouse. Cette spécificité fait d’elleux des revenant·e·s d’autant plus coincé·e·s, car le retour vers le monde libre, jusqu’alors inconnu, se fait à tâtons : « Paul D finit par se réveiller et, confessant son ignorance, il demanda comment il pouvait se rendre dans le Nord. Le Nord libre6. » Les personnages sont incapables de revenir, autant parce qu’iels ne peuvent abandonner le souvenir du Bon Abri, que parce qu’iels n’ont nulle part où aller. Ainsi, l’ancrage s’établit difficilement et se complexifie encore par l’incapacité à revenir.
En effet, ceci se manifeste textuellement par le mécanisme de l’analepse qui projette sans cesse Sethe et Paul D au Bon Abri, sans que le temps ne puisse atténuer la résurgence du souvenir. Dans l’extrait suivant, Sethe regarde monsieur Bodwin avancer vers chez elle à dos de cheval : « son chapeau noir à larges bords suffisant à cacher son visage mais pas ses intentions. Il va entrer dans sa cour et il vient chercher ce qu’elle a de plus précieux. » (p. 361-362) Sethe connaît bien cet homme blanc, propriétaire du « 124 », la maison qu’elle habite avec ses enfants. Pourtant, quelques éléments dans l’apparence de monsieur Bodwin réveillent le souvenir de l’arrivée des hommes du Bon Abri, chargés de la ramener dans le Sud après sa fuite, dix-huit ans plus tôt. En une phrase, Sethe subit un glissement narratif entre le présent et le passé et se revoit telle qu’elle était, un instant avant qu’elle ne commette l’infanticide. Plus encore, elle revit le moment, se retrouvant déchirée entre le présent et le passé dont elle tente de revenir.
Paul D est également victime de l’impossibilité de revenir lorsque son mécanisme de refoulement du souvenir — son cœur comme un boîter de métal — s’avère non fiable : « Sa tabatière en fer-blanc, couvercle forcé, répandait son contenu dont les parcelles flottaient librement, faisant de lui leur jouet et leur proie. » (p. 304) La métaphore du cœur de Paul D comme une tabatière en fer-blanc présente le souvenir comme un objet physique ; il s’agit d’un « contenu » et de « parcelles ». L’enfermer permet au personnage de s’en dissocier, de revenir du lieu traumatisant qu’est le passé. Paul D se représente le travail du refoulement de la mémoire comme le geste d’abattre un couvercle sur un contenant. La métaphore de la boîte de fer-blanc nous permet ainsi d’observer le débordement de la mémoire vers la conscience et l’échec de l’oubli. En effet, ce mécanisme s’avère inefficace et perméable ; des parcelles du contenu se répandent. Comme le dit Davis à propos de la littérature de l’holocauste : « [elle] tourne souvent autour de la vie des revenants qui ne peuvent ni oublier ni s’accommoder de leurs souvenirs7. » Paul D, donc, est un revenant en ce qu’il ne peut pacifier ses souvenirs de manière à intégrer tout à fait le monde libre ; des éclats du passé le hantent toujours.
Le lieu de « revenance » de Beloved lui est propre : elle veut rejoindre sa famille, sa mère Sethe, sa sœur Denver et les autres, parti·e·s ou décédé·e·s. En somme, il s’agit pour elle de revenir de la mort. Les efforts conjoints de Beloved et de Sethe pour s’apprivoiser l’une et l’autre traduisent un désir puissant que ce retour se solde par un succès. Ce qui commence par une cohabitation harmonieuse se transforme graduellement en une relation autodestructive entre mère et fille. Les deux tentent, d’une part, de se faire pardonner et, d’autre part, de se venger : « Plus elles étaient affamées, plus elles s’affaissaient, plus calmes elles devenaient — ce qui valait mieux que […] tous les cris et les pleurs qui suivirent cet unique janvier de bonheur et d’amusement. » (p. 329) Selon Walter Benn Michaels, les fantômes sont davantage que des représentations de notre mémoire : ils sont la technologie qui nous fait nous rappeler le passé8. Dans cette optique, la résurgence de Beloved au 124 est irrésolument vouée à l’échec. En tant que mécanisme du souvenir, Beloved n’a qu’alimenté ce mouvement vers le passé qui empêche le retour des revenant·e·s.
2. L’expérience prolongée de la mort.
Ensuite, le traumatisme de la survie aux camps chez Davis et de la réification des sujets esclaves chez Morrison induit un état adjacent à celui de la mort : « La littérature de l’holocauste est ainsi souvent le récit de celui ou de celle qui revient et ne revient pas, qui ne meurt pas mais dont la survie est une expérience prolongée de la mort9. » Cette « mort » du sujet, dans la théorie, se définit surtout par son impossibilité de raconter son vécu et l’échec d’un retour véritable. Autrement dit, la survie à une situation dont l’objectif est l’éradication des individus les laisse plus morts que vivants.
Lorsque le récit se pose à cheval entre le présent narratif — marqué par le retour de Paul D et de Beloved au 124 — et le passé dans lequel sont coincés les personnages, une ellipse d’environ dix-huit ans se profile. Cette ellipse est subtile dans la trame narrative de Paul D. Plusieurs pans de son histoire sont évacués du récit puisqu’il s’agit d’un personnage secondaire. Pourtant, l’usage même du sommaire révèle quelque chose des années qui recouvrent son départ du Bon Abri et son apparition au 124 : « voilà sept ans que je mets le cap vers ici. Que je marche par tout le pays. Vers le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest ; j’ai été dans des coins qui n’ont même pas de nom sans jamais rester longtemps nulle part. » (p. 71) Son errance quasi spectrale est donc caractérisée par l’absence de sens (les lieux « n’ont même pas de noms » ou ne valent pas la peine d’être cités) et l’imprévisibilité (il marche aux quatre coins du pays, sans suivre de logique). Tous ces éléments brossent le portrait d’un Paul D dont la vie — ou plutôt la survie — est elle-même insensée. La survie du personnage, dans l’optique de Davis, n’est autre qu’une expérience prolongée de la mort.
Chez Sethe, au contraire, l’omission de la narration du temps entre la mort de Beloved et son retour est évidente et donne l’impression d’une cristallisation de sa vie. En effet, c’est au lendemain du point culminant du drame que s’active le processus de « revenance » de Sethe. La narration alterne donc entre le passé précédant l’infanticide et le temps présent, sous-entendant que les dix-huit années séparant les deux moments n’existent pas, ou seulement comme temps diffus et insaisissable. C’est l’existence — si tant est que l’on puisse parler d’existence — suivant le traumatisme que teinte l’expérience prolongée de la mort. L’extrait suivant démontre bien le rapport problématique au temps : « Hum-hum, dit-elle [Sethe], se demandant comment elle pouvait accélérer le temps pour en arriver au non-temps qui l’attendait. » (p. 266) De fait, Sethe articule elle-même son passage fréquent du temps linéaire au temps figé, au « non-temps » qui s’apparente à l’expérience prolongée de la mort de Davis.
Le cas de Beloved, enfin, est complexe par le fait qu’on peut lui attribuer un double statut de revenante si on l’accepte comme un fantôme incarnant le passé : « it is a striking fact about Beloved that it presents itself as a ghost story, that its account of the past takes the form of an encounter with a ghost, a ghost who is, as Valerie Smith has said, “the story of the past embodied10.” » La jeune femme est alors une revenante, entendue au sens d’apparition et au sens de Davis. Beloved vit, en raison de sa mort brutale et de son refus de disparaître complètement, une expérience prolongée de la mort : « sa fille avait pu revenir à la maison depuis cet endroit hors du temps » (p. 253). Certes, la théorie de Davis n’est pas conçue pour s’appliquer aux récits de fantômes revenus de l’au-delà. Mais si « [l]es livres ne sont que les métaphores du corps11 », Beloved peut être pensée comme une métaphore des « revenances » qui habitent le texte.
3. Spectateurices de l’événement traumatisant.
Enfin, plusieurs mécanismes empêchent le souvenir de refaire surface, ce qui donne l’impression aux individus de n’avoir pas subi, ou plutôt d’avoir assisté en simples spectateurices, aux événements traumatisants du passé : « Pour les survivants, le passage à l’écriture ne se réduit pas simplement à une tentative de se souvenir […] il s’agit plutôt pour un sujet dépossédé de son moi de trouver un moyen de reconquérir un passé problématique et d’en faire l’expérience pour la première fois12. » Il est question de la difficulté pour les individus de s’accommoder de leurs souvenirs. Ici encore, la théorie de Davis évoque des survivant·e·s confronté·e·s au passage à l’écrit de leur récit. Loin d’être des auteurices-témoins, les personnages de Beloved sont pour la plupart analphabètes et ne prennent pas en charge la narration ; l’instance narrative omnisciente demeure anonyme. En revanche, il sera question du passage à la parole, c’est-à-dire de l’énonciation des scènes d’avilissement et de ce qui l’empêche, comme pour les survivant·e·s de l’holocauste lors de leur passage à l’écriture.
Grâce à son cœur en boîte en fer-blanc, Paul D opère un refoulement du souvenir. Le cœur, ainsi imagé, devient un contenant dans lequel il peut enfermer ce qu’il désire refouler : « Il se passa un certain temps avant qu’il puisse mettre Alfred, la Géorgie, No Six, […] un par un, dans la boîte à tabac en fer-blanc logée dans sa poitrine. Au moment où il arriva au 124, rien au monde n’aurait pu en forcer le couvercle. » (p. 162) Cette métaphore du cœur en boîte de fer-blanc est évocatrice de la distance considérable que Paul D met entre lui et ses souvenirs. Cette distance est telle, d’ailleurs, que les souvenirs ne semblent plus lui appartenir. En effet, là où devrait se tenir un organe vivant, il n’y a, chez lui, qu’un objet inanimé dont il a perdu le contrôle : « rien au monde n’aurait pu en forcer le couvercle. » (p. 162) La boîte aux propriétés d’enfermement donne à Paul D une illusion de protection ; loin de lui, ses anciens camarades du Bon Abri et les lieux teintés par des souvenirs douloureux — Alfred, la Géorgie, No Six et les autres — deviennent inoffensifs. Évidemment, ce refoulement est nuancé ; Paul D n’induit pas une amnésie — la preuve est qu’il peut énumérer les choses qui le troublent et qu’il enferme dans la boîte de fer blanc — ces choses deviennent seulement comme « séparées » de son identité. En outre, ce refoulement demande un travail constant et vigilant : « Paul D ne faisait que commencer, ce qu’il racontait à Sethe n’était que les prémices […] En dire plus aurait pu les pousser tous deux vers un lieu d’où ils ne pourraient pas revenir. » (p. 107) Ici, l’énonciation de souvenirs risque de reconnecter les personnages avec leur passé problématique et, par le fait même, de leur faire prendre conscience de cette expérience.
Pour Sethe, le refoulement s’attaque davantage au souvenir du meurtre de Beloved et représente, comme chez Paul D, une véritable tâche : « elle malaxait la pâte. Pétrissant et repétrissant. Rien de mieux que cela pour aborder le travail sérieux de la journée, qui consistait à refouler le passé. » (p. 107) Tel que mentionné ci-haut, la résurgence du souvenir chez Sethe fait glisser sa conscience dans l’épisode passé et elle en fait l’expérience comme pour la première fois. C’est notamment le cas lorsqu’un homme blanc, monté à cheval, lui rappelle ceux venus l’enlever dix-huit ans plus tôt. Ainsi est mis en lumière un problème identitaire chez Sethe — définit par Davis par une dépossession de son soi13 — qui l’empêche de rallier son identité mémorielle à celle du présent. En jouant de la dissimulation de son souvenir à elle-même, Sethe floue aussi le lectorat. En effet, l’infanticide est évoqué de façon implicite : « Elle avait fui, voilà tout. Avait rassemblé tous les brins de vie qu’elle avait faits, toutes ces parts d’elle-même […] et les avait portés, poussés, traînés de l’autre côté du voile, là-bas, loin, là où personne ne pourrait leur faire de mal. » (p. 229) De ce point de vue, la responsabilité de l’acte de tuer ne lui appartient pas. Davis dit : « au moment décisif il [le survivant] a été pour ainsi dire absent ; il a assisté en spectateur à une souffrance qui a bien été la sienne, mais à laquelle il n’a pas pleinement participé14. » Autrement dit, Sethe conçoit avoir été spectatrice de l’arrivée des hommes blancs et de sa fuite, mais son refus d’énoncer clairement l’acte meurtrier traduit son « absence » au moment décisif.
Beloved, en tant que présence fantomatique, semble aussi avoir été absente lors du moment décisif qu’est son meurtre. Son vieillissement, sa corporalité et ses souvenirs indiquent tous qu’elle n’aurait pas subit l’épisode de sa mort, qu’elle s’en serait dissocié. Sa conscience ou son souvenir d’avoir été tuée sont flous, quoique sa rancune envers Sethe indique qu’elle en aurait au moins une idée vague. Lorsque l’esprit et le corps de Beloved disparaissent, les personnages éprouvent la certitude que Beloved fait l’expérience pour la première fois — d’une manière absolue, c’est-à-dire par l’annihilation totale de son être — de son passé problématique.
En somme, plusieurs mécanismes de la narration, notamment les ellipses, les sommaires, la rétention d’information et les métaphores filées, sont des résultats de la qualité de revenant·e·s de Sethe, de Paul D et de Beloved. Beloved, qui se pose d’abord comme une histoire de fantôme, s’étoffe des couches multiples de « revenances ». La tension entre le « revenir » et l’impossibilité de le faire, l’expérience prolongée de la mort et la difficulté de connecter avec ses propres expériences tisse un univers d’incohérences qui se résumerait enfin par l’énoncé : « slavery can be and must be either remembered or forgotten15. » Il n’y a donc pas de viabilité dans l’entre-deux de l’oubli et de la mémoire : les êtres sont plutôt comme des revenant·e·s. Comme l’expérience de la « revenance » est plurielle, les personnages errent, chacun à leur manière. Leur passé irrésolu rend évident le fait qu’il n’y a pas de véritable retour possible et toute l’écriture de Morrison travaille cette oscillation. Le paradoxe est double ; les personnages, en tentant d’oublier, rappellent au lectorat ce passé esclavagiste. Dans Beloved, les individus ont eux-mêmes conscience de la permanence de la mémoire : « Si une maison brûle, elle disparaît, mais l’endroit — son image — demeure, et pas seulement dans ma mémoire, mais là, dehors, dans le monde. » (p. 57) Pourtant, le sujet survivant semble voué au dur labeur du refoulement.
BIBLIOGRAPHIE
Corpus principal :
Morrison, Toni, Beloved, trad. Hortense Chabrier et Sylviane Rué, Paris, Éditions 10/18, 1989[1987], 380 p.
Corpus secondaire :
Certeau, Michel de, « Des outils pour écrire le corps », dans Traverses, no 14/15, avril 1979, p. 28-45.
Chaumont, Jean-Michel, « Le corps du concentrationnaire : la honte et le regard », dans Le corps, Jean- Christophe Goddard et Monique Labrune (dir.), Paris, Vrin, 1992, p. 27-36.
Davis, Colin, « Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture », Éthique et littérature, vol. 31, no 3, été 1999, p. 57-68, en ligne, < https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/1999-v31-n3- etudlitt2266/501245ar/ >, consulté le 25 novembre 2024.
Michaels, Walter Benn, « Historicism », dans The Shape of the Signifier: 1967 to the End of History, Princeton, Princeton University Press, 2004, p. 129-168, en ligne, <https://www.jstor.org/stable/j.ctt4cg9pz >, consulté le 2 décembre 2024.
Whitehouse, David Roger, « Toni Morrison, Beloved, Race and Tragedy », thèse de doctorat, département de philosophie, Université d’Exeter, 2018, 255 f., en ligne, <https://www.proquest.com/docview/2339895302/fulltextPDF/7A211B6C8BAD41E0P 1?%20Theses&accountid=14719&sourcetype=Dissertations%20>, consulté le 29 novembre 2024.
NOTES DE BAS DE PAGE
- Colin Davis, « Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture », Éthique et littérature, vol. 31, no 3, été 1999, p. 59. ↩︎
- Jean-Michel Chaumont, « Le corps du concentrationnaire : la honte et le regard », dans Le corps, Jean-Christophe Goddard et Monique Labrune (dir.), Paris, Vrin, 1992, p. 295. ↩︎
- Colin Davis, « Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture » , loc. cit., p. 60. ↩︎
- Walter Benn Michaels, « Historicism », dans The Shape of the Signifier : 1967 to the End of History, Princeton, Princeton University Press, 2004, p. 135. ↩︎
- David Roger Whitehouse, «Toni Morrison, Beloved, Race and Tragedy» , thèse de doctorat, département de philosophie, Université d’Exeter, 2018, 87 f. ↩︎
- Toni Morrison, Beloved, trad. Hortense Chabrier et Sylviane Rué, Paris, Éditions 10/18, 1989[1987], p. 161. Désormais, les références à cet ouvrage seront placées entre parenthèses dans le texte. ↩︎
- Colin Davis, «Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture», loc. cit., p. 64. ↩︎
- David Roger Whitehouse, «Toni Morrison, Beloved, Race and Tragedy», op. cit., 139 f. ↩︎
- Colin Davis, « Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture », loc. cit., p. 60. ↩︎
- Walter Benn Michaels, « Historicism », loc. cit., p. 137. ↩︎
- Michel de Certeau, « Des outils pour écrire le corps », dans Traverses, no 14/15, avril 1979, p. 3. ↩︎
- Colin Davis, « Littérature de l’holocauste et éthique de la lecture », loc. cit., p. 62. ↩︎
- Idem. ↩︎
- Idem. ↩︎
- Walter Benn Michaels, « Historicism », loc. cit., p. 135. ↩︎
